" Catéchèse par l’image chez les chrétiens du Nil "
Noëlle Hugo-Favot
Nom (lien)
Directeur(s) de thèse
Marie-Anne Vannier (UL)
Composition du jury

Avis de Soutenance

Madame Noëlle HUGO

Théologie catholique (Ecritures)

Soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés

Catéchèse par l'image chez les chrétiens du Nil

dirigés par Madame Marie-Anne VANNIER

Soutenance prévue le vendredi 13 décembre 2019 à 14h00
Lieu :   Université de Lorraine Bât. A - ICEL Ile du Saulcy 57000 Metz
Salle : FERRARI

Composition du jury proposé

Mme Marie-Anne VANNIER 

Université de Lorraine 

Directeur de thèse

M. Michel VAN PARYS 

Pontificio Collegio Greco 

Rapporteur

Mme Nathalie NABERT 

Institut Catholique de Paris 

Rapporteur

M. Youhanna Nessim YOUSSEF 

University of Divinity 

Examinateur


 

Mots-clés :

catéchèse,pays du nil,image,chrétiens,

 

Résumé :  

A une époque où l’image règne en maître et modèle profondément les habitudes de vie et le mode de pensée, l’image de la foi qu’est l’icône, devient un critère de vérité. Toute religion est porteuse d’une vision de l’au-delà et décide de la possibilité de représenter le divin. La religion copte orthodoxe d’Égypte et d’Éthiopie a multiplié les peintures du Christ dans les monastères et les églises. L’image renvoie toujours au prototype et au Christ lui-même ainsi que le dit Paul : “ Il est l’image du Dieu invisible”. Au vu des différentes icônes coptes, photographiées au cours de séjours en Égypte et en Éthiopie, il sera possible de faire découvrir que, depuis les premiers siècles jusqu’à ce jour, l’un des buts principaux de l’image sainte est l’évangélisation. Ä partir du IVe siècle, les images commémoratives des évènements bibliques et historiques des Églises du Nil, jouent un rôle important pour la connaissance de la Tradition vivante de ces Églises. Les portraits du Christ, de Marie et des saints sont des objets cultuels et des sacramentaux ecclésiastiques qui amènent le chrétien sur le chemin du salut. L’image du Christ, Verbe Incarné, conduit à Dieu et révèle aussi la beauté de la création au travers des arts, des peintures en particulier. Pour les chrétiens du Nil, comme pour les chrétiens des autres Églises orientales, l’image est considérée comme “ une sainte image” et non comme “ une image sainte”. Enfin, pour les croyants coptes orthodoxes, le Christ, qui se laisse approcher par la beauté de son image, est un modèle de vie et de spiritualité, à l’origine du monachisme égyptien et éthiopien qui tire sa source de l’Évangile. La connaissance des différents moments de la vie du Christ présentée sur les murs des édifices religieux, a une dimension missionnaire et évangélique. La voie de la foi, pour Benoit XVI, est une voie pastorale : “ Il n’y a rien de plus beau que d’être rejoints par l’Évangile, par le Christ” c’est pourquoi, elle est proposée par les Églises Égyptienne et Éthiopienne.

Date et heure de soutenance
Lieu de soutenance
Université de Lorraine Bât. A - ICEL Ile du Saulcy 57000 Metz Salle : FERRARI
Résumé

Dans la spiritualité orientale, le Christ est qualifié de « très beau en beauté plus que tous les mortels », suivant Macaire le Grand. À une époque où l’image modèle profondément les habitudes de vie et les modes de pensée, l’image de la foi qu’est l’icône devient un critère de vérité. Toute religion est porteuse d’une vision de l’au-delà et décide de la possibilité de représenter le divin. La religion copte orthodoxe d’Égypte et d’Éthiopie a multiplié les peintures du Christ dans les monastères et les églises. Mais, au départ, il n’y avait pas de représentation de la Divinité, si l’on se réfère à l’interdiction des images formulée dans le livre de l’Exode (20,4) et à la querelle iconoclaste qui a débuté au Ve siècle et qui a concerné l’Occident et l’Orient. Toutefois le culte des images va se développer dès le VIe siècle et le Horos de Nicée II légitime l’image et stimule la figuration du Christ. L’image renvoie toujours au prototype et au Christ lui-même. Paul dit qu’« il est l’image du Dieu invisible ». Au vu des différentes icônes coptes, photographiées au cours de séjours en Égypte et en Éthiopie, il sera possible de cerner la notion de beauté du Christ, « le plus beau des enfants des hommes », et de faire découvrir que, des premiers siècles à nos jours, l’un des buts principaux de l’image sainte a été l’évangélisation. La voie de la réflexion sur la beauté du Christ donne à découvrir Dieu, auteur de toute beauté. L’icône du Christ, Verbe Incarné, conduit donc à Dieu et révèle aussi la beauté de la création au travers des arts, de la peinture d’icônes en particulier. Enfin, pour les croyants coptes orthodoxes, le Christ, qui se laisse approcher par la beauté de son image, est un modèle de vie et de spiritualité, à l’origine du monachisme égyptien et éthiopien qui tire sa source de l’Évangile. La connaissance des différents moments de la vie du Christ, présentée sur les murs des édifices religieux, a une dimension missionnaire et évangélique. La voie de la beauté, selon Benoît XVI, est une voie pastorale : « Il n’y a rien de plus beau que d’être rejoints par l’Évangile, par le Christ. » C’est pourquoi elle est proposée par les Églises égyptienne et éthiopienne.