Domaine de recherche, publications :

Domaines de recherche

  • Style et vertus spirituelles ; spiritualité du style (XXe-XXIe siècles)
  • L’idée de simplicité, de la spiritualité au style
  • Aphorisme et formes brèves
  • Imaginaires linguistiques et stylistiques, et idéologie (1870-1940)
  • Style des idées (1870-1940)
  • Postures littéraires, construction de l’autorité en littérature

Sélection de publications

Ouvrages

  • (avec Paola Codazzi et Enrico Guerini, dir.), Latin et latinité dans l’œuvre de Gide, Paris, Classi

WITTMANN Jean-Michel

Statut
Professeur
Mots clés
Domaines de recherche

Histoire de la littérature, des idées et des représentations (roman français 1890-1940, notamment : Gide, Barrès, Drieu la Rochelle…).

Littérature et spiritualité (Bible et roman, littérature et morale).

Littérature et politique (nationalisme et littérature, identités collectives, l’idée de décadence dans le roman).

Autres Publications

CHOIX DE PUBLICATIONS RÉCENTES (2011-2015)

ouvrages.

J.-M. Wittmann, Gide politique, Paris : Classiques Garnier, coll. « Études de littérature des XXe et XXIe siècles » n° 17, 2011, 213 p.

Henri Ghéon, Nos Directions (notice introductive et notes), édition électronique, mise en ligne en 2011 (http://litterature20.paris-sorbonne.fr/nos-directions-page-1-gheon-17.html).

P. Masson & J.-M. Wittmann (éd.), Dictionnaire Gide, Paris, Classiques Garnier, coll. « Dictionnaires et Synthèses » n° 1, 2011. [« Introduction », avec P. Masson, p. 7-10]
 

O. Dard, M. Grunewald, M. Leymarie et J.-M. Wittmann (éd.), Maurice Barrès, la Lorraine, la France et l’étranger, actes du colloque international de Metz (mai 2010), Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien : Peter Lang, coll. Convergences, vol. 62, 2011. (« Conclusion », avec M. Leymarie, p. 451-457]
 

J.-M. Wittmann (éd.), Biographie et Roman, actes du colloque international de Metz des 30 septembre et 1er octobre 2010, Metz : Centre de Recherche Écritures, coll. Recherche en littérature, 2012. [« Introduction », p. 5-10]
 

C. Debard, P. Masson, J.-M. Wittmann (éd.), Gide et la réécriture, actes du colloque de Cerisy-la-Salle de août 2012, Presses Universitaires de Lyon, 2013. [« Introduction », avec P. Masson, p. 7-12]
 

J.-M. Wittmann (éd.), Gide et la Bible, actes de la journée d’étude de Metz (mai 2013), Bulletin des Amis d’André Gide n° 179-180, juillet-octobre 2013, p. 9-109 [« Présentation », p. 11-17.]

 

articles publiés dans des revues avec comité de lecture.

« Michel Houellebecq, entre individualisme postmoderne et décadence fin de siècle », Roman 20/50 n° 56, décembre 2013, p. 169-176.

« La sotie ou l’inversion généralisée : le motif homosexuel dans l’univers carnavalesque des Caves du Vatican », Bulletin des Amis d’André Gide n° 183-184, juillet-octobre 2014, p. 101-114.

chapitres ou parties d’ouvrages collectifs

« Le personnage autoréflexif dans l’écriture autobiographique : l’exemple de Gide », in L. Fraisse et É. Wessler (éd.), L’Écrivain et ses doubles. Le personnage autoréflexif dans la littérature européenne, Paris, Classiques Garnier, 2014, p. 395-406.

« “Il faut raconter tout ou rien.” Gide entre la tentation de la blancheur et le désir du tout », in B. Curatolo et B. Denker-Bercoff (éd.), « Du tout » : tout, totalité, totalisation dans la littérature, Mélanges offerts à Jacques Poirier, Éditions Universitaires de Dijon, coll. Écritures n° 94, 2015, p. 223-231.

communications recueillies dans des actes

« Les personnages des Faux-monnayeurs, ou la lutte pour la vie dans l’espace romanesque. », actes de la journée d’agrégation de l’université Paris 7 (décembre 2012), in H. Baty-Delalande, André Gide, Les Faux-monnayeurs. Relectures, Paris, Publie.papier, 2013, p. 38-52.

« En être, ou ne pas en être : Gide face aux terres “en marge de la culture, barbares et méconnues” », in Gide à la frontière, actes du colloque de Denison University (Ohio, Etats-Unis, juin 2012), Bulletin des Amis d’André Gide n° 177-178, janvier-avril 2013, p. 179-190.

« L’écrivain au désert : Gide et les prophètes de la Bible », in J.-M. Wittmann (éd.), Gide et la Bible, actes de la journée d’étude de Metz (mai 2013), Bulletin des Amis d’André Gide n° 179-180, juillet-octobre 2013, p. 9-109.

« La décadence française au miroir de la femme russe : la princesse Marina et Astiné Aravian dans L’Ennemi des lois et Les Déracinés de Barrès. », in L. Chvedova et S. Maire (éd.), L’Image de la femme russe dans la littérature européenne du XXe et du XXIe siècles , actes du colloque de Nancy de mai 2012, Nancy, PUN – Éditions universitaires de Lorraine, 2014, p. 35-47.

« L’égotiste et le déraciné : la singularité en question dans la littérature française au tournant du siècle », in R. Wintermeyer et M. Kauffmann (éds), actes du colloque de Paris 3 de novembre 2010, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2014, p. 181-190.

Axe de recherche du laboratoire
Axe 2 - PATMOS

AL-GOBERI Shaimaa

Directeur(s) de thèse
Jean-Michel Wittmann
Publications

• “Le rôle du monologue dans la tragédie racinienne”, recherche présentée dans la revue littéraire de la Faculté des lettres, université Al-Mustansirya, 2009.

• “Le tragique du langage théâtral dans les pièces de Ionesco”, recherche présentée au colloque de la Faculté des lettres , université Al-Mustansirya, 2010.

• “La problématique de la création chez l'écrivain”, recherche présentée dans la revue littéraire de la Faculté des lettres, université Al-Mustansirya, 2011.

• “L'écriture autobiographique dans Les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand”, recherche présentée dans la revue littéraire de la Faculté d'éducation, université de Bagdad.

Mots clés
Résumé du projet de thèse

Au milieu des années 1920, avec la publication des Faux-monnayeurs, l’œuvre romanesque d’André Gide prend une dimension sociale et même politique, le roman posant clairement la question de la place des corps étrangers dans le corps social, lui-même pensé comme un tout indivisible et figé par les écrivains et les penseurs nationalistes auxquels il s’est opposé, comme Maurice Barrès, Charles Maurras ou Paul Bourget. Il s’agit pour Gide de plaider en faveur d’une catégorie singulière d’individus, en l’occurrence les homosexuels, mais sa réflexion, de portée plus générale, pose bien la question de la place des minorités et de l’acceptation de la différence par les normes sociales. Dès lors, la question de l’émancipation individuelle est abordée par Gide non plus sur le plan moral seulement, mais sur le plan social ; perspective qui va se retrouver également un peu plus tard dans la trilogie romanesque de L’École des femmes. À partir de ce constat, il s’agirait de repenser la question de l’émancipation individuelle dans l’œuvre de Gide, dès ses premières œuvres, sous l’angle social, en étudiant la manière dont son œuvre esquisse une réflexion sur les formes et les enjeux de la domination sociale exercée aussi bien sur les homosexuels que sur d’autres groupes sociaux : plaider la cause des homosexuels l’amène par exemple à reconsidérer la place des domestiques dans une société bourgeoise qui les relègue également à la marge, voire à se poser la question de la place de la femme dans la société bourgeoise. La thèse se focalisera plus particulièrement sur : - la représentation des Arabes dans des œuvres comme L’Immoraliste ou, plus tard, Si le grain ne meurt : l’un des paradoxes de l’émancipation telle que l’a vécue et écrite Gide étant que l’affirmation de sa différence et de son droit à « vivre selon sa nature » s’est faite grâce à des jeunes gens, au Maghreb, qui se trouvaient de fait en position de dominés (économiquement et politiquement) face à lui qui incarnait la classe dominante (en tant que grand bourgeois en voyage dans l’Algérie française) ; il s’agira donc d’explorer ce paradoxe mais aussi de suivre l’évolution du regard porté par Gide sur ces dominés -la représentation des homosexuels en tant qu’elle conduit à poser la question de la domination sociale, par exemple lorsque Gide esquisse un parallèle entre l’enfant homosexuel et les bonnes, tous relégués au fond de l’appartement par une société bourgeoise qui nie leurs droits en tant qu’individus ; il s’agira dès lors de voir comment la perspective sociale s’enracine dans une revendication, au départ, strictement morale et limitée à un type d’individu, voire à lui seul. - la représentation des femmes, elle aussi déterminée, à l’origine, par la question de l’homosexualité, dans un parcours qui semble conduire d’une vision de la femme comme obstacle à l’épanouissement individuel (l’épouse ou la mère dépositaire des valeurs bourgeoises) à une vision qui conduit à la représenter comme elle-même entravée dans son épanouissement social, par les valeurs de cette société.