Le départ à l'époque victorienne
Marielle Seichepine, dir.2003
166 pp.
La notion de départ revêt une importance toute particulière à l'ère victorienne, époque de bouleversement et de mutation dans de nombreux domaines. Le départ s'applique en effet au temps aussi bien qu'à l'espace. Un nouveau monde, synonyme de promesse, semble soudain s'ouvrir. Le développement des moyens de transports favorise le départ vers d'autres lieux et suscite la quête d'un ailleurs, la quête de l'autre. L'industrialisation provoque l'xode rural. L'immigration vers les États-Unis se développe. Au plan individuel aussi bien que collectif, cette notion de départ peut avoir une connotation positive mis également négative. Cet aspect paradoxal du départ semble ainsi être une bonne base de réflexion dans le domaine de la littérature et de la civilisation.
Cet ouvrage est le fruit d'une journée d'études ayant eu lieu à Metz le 22 mars 2002 et organisée par le centre d'études des textes et traduction à l'initiative de Marielle Seichepine.