Anthony Feneuil
Christophe Bouriau (Garant, Université de Lorraine)
Florence Caeymaex (Université de Liège)
Paul Clavier (Université de Lorraine)
Elena Di Pede (Université de Lorraine)
François Nault (Université Laval)
Ghislain Waterlot (Université de Genève)
Patrick Wötling (Université de Reims)
La théologie n’est pas seulement un corpus de références et de doctrines souvent négligé par les philosophes. C’est aussi une démarche qui contrairement à une idée commune, ne repose pas sur une croyance assurée d’elle-même mais au contraire sur une incertitude assumée. Cette caractéristique rend la démarche théologique précaire voire évanescente. C’est aussi ce qui la rend féconde pour une philosophie qui voudrait questionner sa propre recherche de certitude, et les éventuelles puissances de l’incertitude. Ce questionnement traverse l’ensemble de mes travaux, ainsi que les deux études inédites présentées pour la soutenance. Je m'intéresse à deux problèmes au croisement de la philosophie et de la théologie, pour le traitement desquels l’incertitude est structurante. Le problème de la croyance en Dieu, que j’envisage à partir du doute en montrant qu’il lui est essentiel, non à titre de contrepoids ou pour en épurer le contenu, mais comme la forme propre de sa manifestation (L'évidence de Dieu : études sur le doute religieux). Et le problème de la personnalité, envisagé à partir d’une défense de l’indétermination qu’apporte la thèse de l’identité à travers les mondes possibles (L'individu impossible : philosophie, cinéma, théologie).