
En passant l’esthétique au crible des théories de l’évolution, cet ouvrage propose une esthétique compatible avec l’idée que les êtres humains restent partiellement dépendants de leur histoire évolutionnaire. Alors que les théories esthétiques ont souvent supposé un sujet dont les processus mentaux seraient pré-déterminés, un sujet qui serait « prêt à l’emploi », il est ici question de proposer un cadre théorique permettant de comprendre l’acquisition progressive de comportements esthétiques et de rechercher, sous l’esthétique, d’éventuelles racines de l’expérience esthétique. Loin de tout déterminisme et réductionnisme, cet ouvrage défend l’idée que seule une inadaptation relative de l’être humain à l’environnement peut favoriser la possibilité de l’expérience esthétique.