Bruno TRENTINI

 

Bruno Trentini est MCF HDR à l’université de Lorraine où il enseigne la philosophie de l’art. Ses recherches, menées au laboratoire Écritures, portent sur l’expérience esthétique en mettant l’accent aussi bien sur sa dimension incarnée, physiologique et écologique que sur la manière dont elle est issue d’une construction culturelle historiquement située. Ce travail est mené notamment à travers l’expérience de l’immersion, du sublime et de l’empathie dans l’art contemporain. Son habilitation, soutenue en 2023, vise notamment à repenser le sujet spectatoriel et l’expérience esthétique au regard des théories de l’évolution non nécessairement sélectionnistes. Il est, depuis 2012, directeur de publication de la revue Proteus – cahiers des théories de l’art.

Thèmes de recherche

  • épistémologie de l'esthétique :

    – expériences, émotions catégories et/ou propriétés esthétiques

    – les approches éco-évolutionnaires de l’esthétique

  • esthétique et politiques attentionnelles

  • le corps spectatoriel à l’épreuve des arts contemporains : immersion, sublime et empathie

Sélection de publications récentes

« La multisensorialité dans l’art contemporain : une stratégie pour déconstruire le paradigme du chef-d’œuvre », ASTASA, 2023.

« Épistémologie de la perception et de la dénomination des teintes : le biais d’objectivité de la culture occidentale »,  Grand'Eury-Buron Sylvie et Valentin Manuel (dir.), Dénominations et écritures des Couleurs. Regards croisés dans les Pays du Sud, Nancy, Édul, 2023, p. 17-29.

« Empathie et expériences esthétiques de hors-corps », Sally Bonn, Fabrice Bourlez et Véronique le Ru (dir.), Michel Foucault. Les hétérotopies entre art et philosophie, Reims, ÉPURE, 2023, p. 115-129.

« Entre inexpérience esthétique et expérience non esthétique » Le Philosophoire, no 59, dossier dirigé par Charles Bobant, p. 61-77, 2023.

« Dysfonctionner comme œuvre d’art – les risques de la consécration artistique », Cécile Mahiou et Marie Kondrat (dir.), Formes de l'agir créatif, Paris, L’Harmattan, 2023, p. 55-78.

« Approche écologique du virtuel. À propos de la position de David Chalmers sur l’illusion », revue Klēsis, dossier « Objets, œuvres et mondes virtuels : problèmes esthétiques », dossier dirigé par Alexis Anne-Braun, Alexandre Declos et Vincent Granata, no 52, 2022.

« L’artiste désubjectivé – le symptôme d’une crise de l’identité et de l’altérité », Anne Favier, Frédéric Martin-Achard, Carole Nosela et Jean-François Puff (dir.), Retrait, effacement, disparition dans les arts et la littérature d'aujourd'hui, Rennes, PUR, 2022, p. 27-38.

« De l’alerte à la distraction – pour une critique esthétique et politique de la concentration », revue Épistémocritique, no 20, Hors-série, daté de 2020, paru en 2022.

« La dimension esthétique du dégoût comme assujettissement des facultés », Laura Bordes et al. (dir.), Jusqu’à la nausée. Approche pluridisciplinaire du dégoût aux époques moderne et contemporaine, Aix-Marseille, PUP, 2022, p. 45-56.

« Que fait la cognition incarnée à l’esthétique ? », Giuseppe Di Liberti et Pierre Léger (dir.), La Cognition incarnée, Milan, Mimésis, 2022, p. 193-207.