Brice Germain
Avis de Soutenance
Monsieur Brice GERMAIN
Théologie catholique (Ecritures)
Soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés
La communauté de Bose et l'oecuménisme
dirigés par Madame Marie-Anne VANNIER
Soutenance prévue le samedi 14 décembre 2019 à 9h30
Lieu : Bat.A - IECL Ile du Saulcy BP 30309 57006 Metz Cedex 1
Salle : FERRARI
Composition du jury proposé
Mme Marie-Anne VANNIER |
Université de Lorraine |
Directeur de thèse |
M. Philippe MOLAC |
Institut Protestant de Théologie |
Examinateur |
M. Michel VAN PARYS |
Collège Pontifical Grec (Pontificio Collegio Greco) |
Rapporteur |
M. Job GETCHA |
Institut d’études supérieures en théologie orthodoxe, Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique |
Rapporteur |
M. Jean-Frédéric CHEVALIER |
Université de Lorraine |
Examinateur |
M. Enzo BIANCHI |
|
Invité |
Mots-clés : |
Monachisme,Oecuménisme,Unité,Communauté,Écriture, |
Résumé : |
Enzo Bianchi, âgé de vingt-deux ans, s’engage le jour de la clôture du Concile Vatican II, à créer une voie nouvelle dans la longue tradition du monachisme chrétien. Il le rend vivant en le réinventant et en s’affranchissant de la raideur d’une vie religieuse. Il initie une communauté monastique située à Bose dans le Piémont italien. Sa fondation est originale car elle sort d’un cadre institutionnel et d’un confessionnalisme. Dès son origine, la communauté de Bose est mixte et œcuménique. Elle veut répondre à la prière sacerdotale de Jésus pour l’unité « Que tous soient Un » (Jn 17,21). Une découverte du côté à la fois humain et spirituel du charisme de ce fondateur conduit à une mise en exergue du renouveau monastique dans l’Église de la Réforme, à l’origine de la communauté de Taizé. Un intérêt particulier est porté sur les différents aspects de sa pensée théologique pour une unique spiritualité chrétienne. Sa nouvelle méthode de la pratique priante de la lectio divina de l’Écriture Sainte est sous une perspective œcuménique. Dans le cheminement de la communauté de Bose, certaines analogies se retrouvent en convergence avec la vocation œcuménique du monastère bénédictin de Chevetogne. Une analyse exhaustive de la « Règle de Bose » ainsi que la détermination de ses influences permettent d’en découvrir la proximité œcuménique avec d’autres règles monastiques. Un chemin synodal commun reflétant l’esprit de Taizé en ressort favorisé. L’unité de la communauté de Bose repose sur la célébration et la prière commune d’une liturgie propre à la communauté. Enfin, cette édification monastique d’un nouveau type se donne pour mission d’être signe d’une « Église communion » et de se mettre concrètement au service des Églises par sa contribution scientifique, culturelle et son hospitalité. |
Enzo Bianchi, âgé de vingt-deux ans, s’engage le jour de la clôture du Concile Vatican II, à créer une voie nouvelle dans la longue tradition du monachisme chrétien. Il le rend vivant en le réinventant et en s’affranchissant de la raideur d’une vie religieuse.
Il initie une communauté monastique située à Bose dans le Piémont italien. Sa fondation est originale car elle sort d’un cadre institutionnel et d’un confessionnalisme. Dès son origine, la communauté de Bose est mixte et œcuménique. Elle veut répondre à la prière sacerdotale de Jésus pour l’unité « Que tous soient Un » (Jn 17,21).
Une découverte du côté à la fois humain et spirituel du charisme de ce fondateur conduit à une mise en exergue du renouveau monastique dans l’Église de la Réforme, à l’origine de la communauté de Taizé. Un intérêt particulier est porté sur les différents aspects de sa pensée théologique pour une unique spiritualité chrétienne. Sa nouvelle méthode de la pratique priante de la lectio divina de l’Écriture Sainte est sous une perspective œcuménique.
Dans le cheminement de la communauté de Bose, certaines analogies se retrouvent en convergence avec la vocation œcuménique du monastère bénédictin de Chevetogne.
Une analyse exhaustive de la « Règle de Bose » ainsi que la détermination de ses influences permettent d’en découvrir la proximité œcuménique avec d’autres règles monastiques. Un chemin synodal commun reflétant l’esprit de Taizé en ressort favorisé. L’unité de la communauté de Bose repose sur la célébration et la prière commune d’une liturgie propre à la communauté.
Enfin, cette édification monastique d’un nouveau type se donne pour mission d’être signe d’une « Église communion » et de se mettre concrètement au service des Églises par sa contribution scientifique, culturelle et son hospitalité.