Florent MOUGEL
Le Commentaire sur le Psaume 118 d’Ambroise de Milan s’inscrit dans son œuvre catéchétique et mystagogique. Ce texte se présente d’abord sous la forme de sermons délivrés par l’évêque de Milan dans son église. Puis Ambroise engage un nouveau travail de composition et propose enfin son Commentaire organisé en suivant les lettres de l’alphabet hébraïque pour rester fidèle au texte biblique. La critique propose de dater ce texte à la fin de la vie de l’exégète, entre 387 et 390. Ce commentaire répond à des interrogations centrales de la fin du IVe siècle, il affirme avec vigueur la foi conciliaire de Nicée face aux ariens, propose un mode de vie fondé sur l’imitation du Christ et sur une morale biblique, accompagne les fidèles sur le plan spirituel. Nous avons utilisé le texte latin édité par Michaël Petschenig (et révisé en 1999 par Michaela Zelzer) au Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum (CSEL 62), pour en proposer une traduction. Le texte a déjà été traduit en français par Denys Gorce en 1963. Cependant, il est utile d’y revenir dans la mesure où D. Gorce a fait le choix de ne traduire que des morceaux d’anthologie. Or, comme nous l’avons dit, le Commentaire d’Ambroise est une véritable composition littéraire qu’il convient de présenter et de traduire sans nuire à la cohérence d’ensemble. Nous introduisons également un commentaire permettant de relier ce texte à l’ensemble de l’œuvre mystagogique d’Ambroise. Nous nous intéressons à la langue et au style de l’auteur qui, connaissant parfaitement Cicéron et son Art Oratoire, ne manque pas de faire preuve de rhétorique, faisant de ce Commentaire une véritable œuvre littéraire parfaitement organisée.
Domaine de recherche, publications :
Agnès Kalinowska, née en 1956
Elève de l’ENS de 1978 à 1983
Agrégée de Lettres classiques et titulaire d’un DEA de littérature latine en 1982
Mariée en 1984
De 1984 à 1993, enseignement de littératures grecque et latine à l’UCO d’Angers, avec en parallèle, de 1988 à 1991, un poste de professeur de Lettres supérieures au lycée St François-Xavier de Vannes
Mai 1995 : Après une année comme ATER à l’Université de Franche-Comté, élue maître de conférence de littérature grecque à l’Université de Metz.