Mireille Petot-Cassin
- Isabelle BOCHET, professeur des Universités, CNRS-Paris, rapporteur du jury
- Daniel DIDEBERG, expert de haut niveau, Institut d'études théologiques, rapporteur du jury
- Jean-Frédéric CHEVALIER, professeur des Universités, université de Lorraine, membre du jury
- Bertrand HAM, maître de conférences, université d'Angers, membre du jury
- Otto WERMELINGER, professeur émérite, université de Fribourg, membre du jury
- Franz MALI, professeur des université, université de Fribourg, co-directeur de thèse
- Marie-Anne VANNIER, professeur des Universités, université de Lorraine, directrice de thèse
Ce travail s’attache à vérifier la pertinence de la question posée par A. Mandouze en 1954 et demeurée en suspens : Augustin a-t-il été lui-même un mystique ? Il ne s’agit donc pas de traiter de la mystique Augustinienne, mais d’Augustin mystique. Il est impossible alors de dissocier la vie d’Augustin et ses œuvres qui offrent de multiples témoignages, explicites ou plus voilés, de l’expérience concrète d’une relation ontologique à son Dieu, entrée dans la vie trinitaire. Les Confessions et le De Trinitate sont naturellement de la première importance, mais l’Augustin mystique peut aussi se révéler au détour d’écrits aussi divers que ses commentaires scripturaires, ses lettres, ses sermons et autres œuvres dites mineures, qui débordent tout corpus posé a priori.