Manifestations

Intitulé assez largement Vers une hyperhistoire littéraire transnationale de la RDC, notre propos est essentiellement exploratoire à ce stade. Nous visons, à plus ou moins long terme, la réalisation collective d’une histoire, – qui sera peut-être davantage une encyclopédie historique – littéraire / culturelle en référence à un espace africain donné. La RDC est donc à cet égard seulement un cas : à ce stade, il s’agit d’étudier les conditions de possibilité d’une histoire littéraire qui pourrait être « post-nationale », repensée sur une base comparatiste ouverte, et concernant un pays d’Afrique centrale, éventuellement envisagé dans ses relations, échanges et circulations tant avec les pays frontaliers qu’avec sa diaspora et, plus largement, la communication planétaire.

Un objectif possible est la réalisation d’un beau-livre illustré (ou de plusieurs).

Un important volet numérique (à l’aide de la plate-forme Mukanda) sera un moyen ou une fin en soi, puisqu’il pourra continuer, lui, à croître en se détachant du beau-livre illustré.

L’ouverture à discuter est aussi méthodologique, puisque nous envisagerions différents registres ou différentes « sphères » de production, en différentes langues, et aussi bien les productions du dedans (locales) que du dehors (venant de l’« étranger » et/ou de la diaspora). En somme, nous discuterons déjà d’une « table des matières ».

Pour la mise en œuvre concrète, ultérieurement, nous aurons certes besoin de spécialistes de l’histoire et des cultures d’Afrique centrale. Néanmoins, à ce stade, l’essentiel nous paraît une discussion critique à propos du concept même d’histoire littéraire « nationale » et des « matières » qu’une telle narration implique. En effet, l’exercice de cette histoire nous paraît assurément nécessaire, mais ses orientations et ses découpages (frontaliers, linguistiques, génériques…) doivent être préalablement déterminés.