Mukanda
est une plate-forme de documentation mutualisée. Elle a été créée au départ pour l'Afrique centrale. Son principe de base est le partage des données : elle a été mise en œuvre à l'initiative de chercheurs qui souhaitent, en premier lieu, mettre leurs ressources en commun dans un domaine où les bibliographies, notamment, sont quelquefois lacunaires, peu fiables et/ou peu accessibles.
L'enjeu n'est donc pas de faire concurrence aux catalogues nationaux et internationaux, qui brassent des millions de références. Ce qui est visé en priorité est d'abord l’établissement de données fiables concernant ce qui échappe à ces catalogues : documents rares, publications locales, par exemple ; et ce que ces catalogues sont impuissants à signifier : des contenus détaillés, des analyses articulées en fonction des besoins de la recherche.
Mukanda est donc outil qui permet d'alimenter, avec ses ressources propres, un fonds relativement spécialisé où les chercheurs trouveront, en retour, les ressources des autres. Sans limite de genre, de support, de langue ni de discipline scientifique. Si aucun domaine n’est exclu a priori, l’accent est mis pour l’instant sur l’histoire culturelle globale des pays concernés, c’est-à-dire, à ce jour et pour l’essentiel : la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi, mais sans exclusive, dès lors que des chercheurs d’autres zones voisines voudraient s’y joindre. Des équipes sont également au travail au Cameroun et au Gabon, et des projets concernent également des pays européens.
Au stade actuel de son développement, Mukanda propose un fichier d’environ 30000 références indexées. Ce fichier s'enrichira donc essentiellement par l'apport de ses utilisateurs. Bien des données y sont encore incomplètes et fournies en l'état : merci de nous signaler les lacunes et imprécisions, et surtout de nous indiquer les rectifications et compléments que vous pouvez apporter de votre côté.
Mukanda a été créé au départ grâce à un fonds de recherche dégagé par l'Universitaire Instelling Antwerpen (Belgique). La banque de données est aujourd’hui gérée par le Centre « ÉCRITURES » (EA 3943) de l’Université de Lorraine, en collaboration avec divers partenaires régionaux et internationaux.