" Réflexion sur la pensée théologique de Descartes "
David Désir Mavouangui Vangou
Nom (lien)
Directeur(s) de thèse
Christophe Bouriau (UL, Archives Henri Poincaré), Yves Meessen (UL, Ecritures)
Résumé

Le sujet de notre thèse intitulé : Réflexions sur la pensée théologique de Descartesvoudrait être une réflexion philosophique, scientifique et contributive à la compréhension de la pensée de cet illustre philosophe français des temps modernes au sujet de son rapport à la théologie. En d’autres termes, elle voudrait être également une interrogation sur le type de rapport qu’il entretiendrait avec la théologie.

Aussi, une monstration par laquelle l’auteur parvient à créer un agencement de ses arguments philosophiques à partir d’outils dont la théologie ferait aussi usage. Dès lors on peut citer ici la question de l’existence de Dieu, celle de l’affirmation du primat de la toute-puissance divine, de l’immortalité de l’âme, de la doctrine de la création des vérités éternelles, du dogme de l’eucharistie. C’est un fait réel qu’il s’observe à plusieurs reprises un recours au texte sacré comme pour appuyer voire clarifier certaines thèses de sa physique. Nous noterons en guise d’exemple le livre de laGenèse. De même ce sujet s’avise à montrer en effet les implications qu’elle (la théologie) suscite ainsi que son apport à la philosophie. Aussi vise-t-il à questionner voire réactualiser les réflexions au sujet du type de rapport paradoxal de Descartes à la théologie.Il s’agit véritablement d’une « détermination du concept cartésien de philosophie, qui est sans aucun doute la plus importante, mais qui est aussi sans doute la plus difficile à cerner : sa confrontation à la théologie ».

Domaine de recherche, publications :

Architecte (Institut Saint-Luc Liège, 1988), Docteur en théologie (Université de Strasbourg II, 2004), Docteur en philosophie (Institut Catholique de Paris – Université de Poitiers, 2014), Habilité à diriger des recherches (Ecole Pratique des Hautes Etudes, 2019), Maître de Conférences à l’Université

" Qui aura sa vie comme butin ? Etude des oracles destinés aux personnages secondaires de Jr en écho à leur mise en récit et de la mémoire du lecteur comme lieu de révélation "
Erwan Chauty
Directeur(s) de thèse
Elena Di Pede (UL), Christoph Théobald (Centre Sèvres - Facultés Jésuites de Paris, dépendant du droit de l’État du Vatican)
Composition du jury
DI PEDE Elena Directeur de thèse - Professeur Université de Lorraine
THEOBALD Christoph Co-Directeur de thèse - Professeur Centre Sèvres - Facultés Jésuites de Paris
FLICHY Odile Examinateur - Professeur Centre Sèvres - Facultés Jésuites de Paris
FENEUIL Anthony Examinateur - MCF Université de Lorraine
PATRON Sylvie Examinateur - MCF HDR Université Paris VII Diderot
MACCHI Jean-Daniel Rapporteur - Professeur Université de Genève

 

Date et heure de soutenance
Lieu de soutenance
Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris 35 bis rue de Sèvres 75006 Paris - ( Salle 5 - Henri de Lubac )
Résumé

Le livre du prophète Jérémie, situé à une époque particulièrement structurante et problématique de l’histoire d’Israël, réunit des formes littéraires différentes : oracles en prose ou en poésie, récits, discours à la première personne… L’exégèse classique, portée surtout à reconstruire l’histoire de la rédaction en fonction des circonstances historiques,  ne rend pas suffisamment compte de cet état final du texte. L’herméneutique contemporaine (notamment P. Ricœur) invite à une autre approche : le lecteur ne reçoit pas seulement un message de ce qui est explicitement identifié comme « parole de YHWH » ou « oracle de YHWH », mais aussi en se laissant travailler par le récit et l’organisation du livre. Il y a donc à examiner et à penser le rapport entre oracles et narration dans le livre de Jérémie. Cela soulève des questions théologiques. Ainsi l’ « inspiration » ne se réduit pas à l’inspiration initiale du prophète historique, mais s’ouvre au processus d’élaboration du livre tel qu’il nous est parvenu. Se pose de même la question de la révélation dans l’histoire, face à un livre qui met en scène la « parole de YHWH » dans un récit.

Les premiers travaux ont consisté en une étude précise de quelques passages du Livre de Jérémie, chacun illustrant une manière particulière d’insérer un oracle dans un récit : Jr 13, 1-11  (le pagne); 14,1-9 (la sécheresse); 37,3-16 (oracle conduisant à l’arrestation); 42,1–43,7 (oracle lors de la fuite en Egypte). La recherche s’oriente désormais vers l’étude du rôle des oracles comme éléments de construction des personnages.