David Désir Mavouangui Vangou
Le sujet de notre thèse intitulé : Réflexions sur la pensée théologique de Descartesvoudrait être une réflexion philosophique, scientifique et contributive à la compréhension de la pensée de cet illustre philosophe français des temps modernes au sujet de son rapport à la théologie. En d’autres termes, elle voudrait être également une interrogation sur le type de rapport qu’il entretiendrait avec la théologie.
Aussi, une monstration par laquelle l’auteur parvient à créer un agencement de ses arguments philosophiques à partir d’outils dont la théologie ferait aussi usage. Dès lors on peut citer ici la question de l’existence de Dieu, celle de l’affirmation du primat de la toute-puissance divine, de l’immortalité de l’âme, de la doctrine de la création des vérités éternelles, du dogme de l’eucharistie. C’est un fait réel qu’il s’observe à plusieurs reprises un recours au texte sacré comme pour appuyer voire clarifier certaines thèses de sa physique. Nous noterons en guise d’exemple le livre de laGenèse. De même ce sujet s’avise à montrer en effet les implications qu’elle (la théologie) suscite ainsi que son apport à la philosophie. Aussi vise-t-il à questionner voire réactualiser les réflexions au sujet du type de rapport paradoxal de Descartes à la théologie.Il s’agit véritablement d’une « détermination du concept cartésien de philosophie, qui est sans aucun doute la plus importante, mais qui est aussi sans doute la plus difficile à cerner : sa confrontation à la théologie ».
Domaine de recherche, publications :
Docteur ès-lettres, Habilitée à Diriger des Recherches.
NAUROY Gérard
Membre du Centre de recherches « Écritures » (autrefois « Michel Baude. Littérature et spiritualité ») qu’il a dirigé entre 1998 et 2002, il a créé et animé pendant dix ans la collection « Recherches en littérature et spiritualité » (20 volumes parus entre 2001 et 2011). Membre étranger de l’Accademia di sant’Ambrogio, Biblioteca Ambrosiana, Milan (2007).
Doyen honoraire de la faculté des lettres et sciences humaines qu’il a dirigée pendant dix ans, il a été président de l’Université de Metz entre 1993 et 1998. Il est actuellement président de l’Académie nationale de Metz.
Sa recherche porte sur l’Antiquité tardive, en particulier sur Ambroise de Milan et l’Italie du Nord à la fin du ive et au début du ve siècle, sur l’exégèse biblique des Pères latins, sur les rapports entre écriture, spiritualité et discours pastoral, sur l’épistolographie dans l’Antiquité tardive (il est chargé de coordonner l’édition de la correspondance d’Ambroise dans la collection « Sources Chrétiennes »).
Emmanuel Bohler
M. Roland MINNERATH, professeur émérite, Université de Strasbourg, rapporteur du jury
Mme Nathalie NABERT, professeur des Universités, Institut Catholique Paris, rapporteur du jury
M. Jean-Frédéric CHEVALIER, professeur des Universités, Université de Lorraine, membre du jury
M. Jean-Pierre WAGNER, professeur des Universités, Université de Strasbourg, membre du jury
Mme Marie-Anne VANNIER, professeur des Universités, Université de Lorraine, directeur de thèse
Au départ, mon sujet de thèse était « La vision anthropologique à partir des écrits sur la Trinité dans l’oeuvre de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité ». Le but de ce travail était de dégager, à travers la correspondance de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité évoquant le mystère de la Trinité, les implications anthropologiques et sa vision de la nature humaine. L’évolution de ma recherche m’a fait complètement modifier le plan de travail. En effet, j’ai été contraint d’entreprendre une étude narrative, systématique et exégétique de la prière « O mon Dieu Trinité que j’adore », en mettant en lumière les nombreuses relations entre celle-ci et l’ensemble de la correspondance conservée. Ces relations apparaîtront notamment dans une synopse de cette prière avec le reste de son oeuvre. À partir de cette mise à jour synoptique, je tente de faire une synthèse de la vision trinitaire d’Elisabeth de la Trinité en analysant les « relations » au sein même de la Trinité. Ensuite il faudra examiner si ces relations trinitaires ne seraient pas un fondement anthropologique à même de reconfigurer les relations inter-personnelles, et cela au travers de sa correspondance.
Catherine Gravet
- Frank WILHELM, université du Luxembourg, rapporteur du jury, président du jury
- André SEMPOUX, université catholique de Louvain, rapporteur du jury
- Jean-Michel WITTMANN, université de Lorraine, membre du jury
- Pierre HALEN, université de Lorraine, directeur de thèse
Alexis Curvers, écrivain belge né à Liège le 24 février 1906 (il y est décédé le 7 février 1992), a laissé des archives conservées par la famille. Leur classement permet de distinguer au moins deux types de documents : d’abord la correspondance (plus de 4.000 lettres et environ 200 correspondants identifiés), ensuite les manuscrits ou tapuscrits, la plupart inédits (achevés ou non). Ce à quoi il faut ajouter les témoignages des personnes de son entourage encore en vie ; les lettres envoyées par l’écrivain et conservées dans diverses institutions (Bibliothèque royale de Belgique, bibliothèque des Chiroux à Liège, bibliothèque littéraire Doucet à Paris, bibliothèque municipale de Saint-Brieuc…) ou archives privées ; ainsi que les textes publiés par l’auteur dans divers journaux ou revues et, bien entendu, son oeuvre littéraire proprement dite, de Bourg-le-Rond en 1937 (N.R.F.) au Monastère des deux saints Jean en 1988 (Actes Sud) ou au Second cahier de poésies posthume (La Dérive, 1993). Cet abondant matériel doit permettre de reconstituer la vie (familiale, sentimentale, politique) et le parcours chronologique de l’écrivain tour à tour romancier, poète, essayiste, dramaturge, directeur de revue, traducteur, journaliste occasionnel, critique littéraire, pamphlétaire… Comment, pourquoi, pour qui écrit-il ? Quelles influences subit-il ? Quels obstacles rencontre-t-il ? Quelles sont ses stratégies de création, de publication, de légitimation dans le champ littéraire ? Quels sont ses combats, ses succès et ses défaites ? Pourquoi change-t-il de position, y compris idéologiquement ?